Avoir le choix n'est pas une option
Cela fait partie de notre "kit de naissance" !
« Nous nous devons à nous-mêmes d’être honnêtes vis à vis de nous »
Oser regarder ses peurs c’est oser sa liberté… c’est oser VIVRE. C’est bien pour cela que nous naissons dans ce monde incarné : VIVRE et non subir nos peurs. S’il est tout à fait normal d’avoir peur, nous n’avons pas le droit de la laisser guider notre vie et en devenir la marionnette.
Les émotions sont des indicateurs et seulement des indicateurs pour donner une information quant à notre équilibre intérieur.
Tout ce qui se passe à l’extérieur de soi n’est que le miroir de ce qui se passe à l’intérieur de soi : dedans = dehors. Ce que nous choisissons de vivre à l’intérieur aura un effet immédiat sur ce qui se passe à l’extérieur de soi… et inversement.
Aussi, nos émotions n’appartiennent qu’à nous et parce qu’elles n’appartiennent qu’à nous, nous sommes les seuls à pouvoir les transformer.
Une information n’a que l’importance qu’on lui donne. Nous seuls pouvons choisir l’influence qu’elle peut avoir sur nous et décider quelle expérience nous avons envie de vivre au regard de cette information.
C’est là notre libre arbitre. Il n’est pas une option. Comme nous venons au monde avec un corps, nous y venons avec notre libre arbitre.
Or ce “kit de naissance” ne peut être utiliser qu’à deux conditions :
savoir qu’il existe
être suffisamment maître de soi pour réussir à discerner les choix qui s’offrent à soi
Nous avons TOUJOURS le choix. Si nous croyons que nous n’en avons pas c’est qu’aveuglés par nos émotions nous ne pouvons pas le voir.
Inconscient(e) de son libre arbitre
Laisser la peur guider notre vie c’est se poser en victime et se dé-responsabiliser de ce qui nous arrive. Les phrases qui permettent de détecter cette posture sont typiquement: « Je n’ai pas le choix. » ou « Ce n’est pas ma faute. » ou « Que peut-on y changer, il n’y a rien à faire. » ou « Ce sont des incapables » etc. Nous nous plaignons, accusons, revendiquons sous le joug de la peur, la colère, la tristesse.
Nous sommes aveuglées par nos émotions qui nous débordent. Nous sommes en “dé-maîtrise” de soi… Cela se traduit par une posture systématique de victime :
Il y a toujours une bonne raison extérieure à nous qui justifie notre état intérieur.
Quand les émotions dictent les mots et nos comportements face à ce qui arrive, l’esprit est agité et nous sommes de fait en déséquilibre. Dans cet état, il est impossible d’agir car comment poser quelque action que ce soit si nous sommes occupés à nous accrocher à ce que nous pouvons pour ne pas tomber. D’autant qu’il n’est pas sûr que ce à quoi nous nous accrochons soit bien ancré.
Une branche ne peut pas exister sans qu’il y ait un tronc et des racines solides car alors ce serait une illusion. Avez-vous déjà vu des branches flotter dans l’air accrochées à rien ?"
Il en est de même pour toute action que nous souhaitons entreprendre : nous sommes tellement focalisés sur le résultat que cela nous distrait au point d’oublier que chaque étape vers le résultat mérite toute notre attention, nécessite que nous soyons présents à nous à chaque étape, à chaque pas au risque d’obtenir un résultat fragile car ancré à rien. Parce qu’il est fragile, nous sommes voués à recommencer autant de fois, autant de boucles jusqu’à ce que nous percevions que nous tournons en rond.
Conscient(e) de son libre arbitre
De notre capacité à prendre du recul sur nos émotions dépend celle à prendre l’ascendant et exprimer notre libre arbitre.
Attraper l’émotion au moment où elle arrive et ne pas se laisser déborder se joue sur un instant, ce point de conscience d’où seul, nous pouvons exercer notre libre arbitre pour transformer l’émotion en une action qui mènera vers un résultat tangible… fiable, durable qui saura servir de fondation pour de nouvelles expériences et nous permettre de grandir (nous élever).
Accéder à ce point de conscience nécessite d’être ancré(e).
Le corps est l’outil qui permet de développer son ancrage et à la fois il en est la réalité.
Pratiquez l’ancrage avec votre corps et votre corps aura plus d’équilibre, votre esprit sera plus calme et vous serez plus conscient(e) et maître de vous, pro-actif.
Ne pratiquez pas l’ancrage et votre corps aura moins d’équilibre, votre esprit sera plus agité et facilement tourmenté, vous serez plus inconscient(e), victime.
Le Mouvement du corps est le chemin le plus naturel de développer son ancrage à travers une pratique quelle qu’elle soit.
Toutefois, il y a pratiquer et pratiquer. L’état d’esprit dans lequel vous pratiquez peut soit renforcer vos illusions soit véritablement vous ancrer.
à suivre dans la prochaine newsletter :
“De la pratique à la maîtrise de soi”
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