Le courage de Soi
« Notre deuxième vie commence quand nous réalisons que nous n’en avons qu’une. »
« Notre deuxième vie commence quand nous réalisons que nous n’en avons qu’une. »
J’ai longtemps vu et lu cette citation sans vraiment la comprendre. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce soir, allongée sur mon lit, j’ai eu comme une révélation : j’ai d’un coup pris la mesure de tout ce que ces quelques mots impliquaient ou plus justement mettaient en perspective.
Pour ma part, j’ai construit ma vie plus à partir de mes peurs que de mon cœur. Si j’apprends à renoncer à mes peurs pour ne pas renoncer à moi, cela me demande toujours une certaine vigilance.
Et ce soir, allongée sur mon lit, j’ai capté quelque chose, une nuance infime mais qui vaut un pas de géant dans la façon d’aborder ma vie et la façon de décider.
Chacun de mes choix, chacune de mes décisions font l’objet d’une véritable bataille entre ma raison et mon cœur… et ma raison guidée par mes peurs gagne souvent… En soi ce n’est pas tant qu’elle gagne qui est embêtant mais c’est qu’avant de gagner elle me fait passer par la case - je devrais dire plutôt cellule - « doute et confusion » où je ne sais plus ce que je dois penser, ce que je dois faire, dire, ressentir… oui ma raison fait un travail de sape qui me lamine, me met à terre, me terrasse pour que je choisisse ce qu’elle a décidé : le choix donc… raisonnable…
Je suis donc sur mon lit dans une nouvelle case « doute et confusion » et cette phrase « Notre deuxième vie commence quand nous réalisons que nous n’en avons qu’une. » apparaît sur les murs de ma cellule. Une phrase comme une raie de lumière… et je prends conscience de tout ce que je ne m’autorise pas, de tout ce que je m’empêche de faire au bûcher de mon cœur… ma vie.
Je prends conscience de toutes ces portes que je laisse fermer, de toutes ces chances que je laisse passer… ces chances de grandir… de vivre… d’être heureuse... et c’est là maintenant que cela se joue maintenant dans cet instant de cette vie là !
Et si en ouvrant la porte, il y a quelque chose qui fait dire à ma raison quelque chose comme « tu vois je te l’avais dit ! » et bien déjà je ne mourrai pas de ça et surtout, je pourrai me dire que je l’ai ouverte et m’être sentie vivante ! Mourir ce serait justement ne pas ouvrir ces portes et croire que vivre c’est ce décor de portes fermées.
Je ne veux plus laisser des portes fermées ou en fermer parce que j’aurai peur… peur de mes peurs… peur de moi-même…
J’ai envie d’avoir le courage de moi, de mes envies… le courage de vivre entièrement pleinement ce que je suis ! Je veux avoir l’audace de ce que je suis, l’audace de me reconnaître. Je ne veux plus laisser mes peurs me limiter… car ma vie, cette vie là d’aujourd’hui se joue là… ici et maintenant ! Je sens mon temps compté… et je n’ai plus envie de mourir… de laisser filer ce qui pourrait être des chances de grandir, d’incarner ce que je suis…
Oui, cette phrase me parle de courage de Soi… d’audace… et aussi de temps compté… elle me dévoile cette nuance infime captée ce soir là à la faveur de “je ne sais quoi”… l’ingrédient magique sans lequel le courage, l’audace ne peuvent être que pour aller au champ de bataille.
Cet ingrédient c’est la Foi… croire en Soi… croire en la Vie… accepter de ne pas tout et même rien comprendre… juste croire en la justesse de tout ce qui EST… que tout ce qui se présente à nous… est justement un présent… un cadeau de la Vie…
La Foi qui sublime, transmute le courage, l’audace et transforme toutes les expériences en une chance d’apprendre et de grandir… un jeu d’apprentissage… d’apprenti-sage…
La Foi qui rend le cœur léger et joyeux… et montre la Vie sous son vrai visage… ce qu’elle EST depuis toujours… un voyage… LE plus beau voyage de notre Vie ;)